Alexandria 2011
Alexandria Februar 2011
an: larepubblicanews.it
Liebe Antonella!
Heute erhielt ich ein seltsames Dokument, das ich mit dir teilen möchte.
„Ich beschloss, Präsident von Ägypten zu werden. Vor ein paar Wochen schickte mir Gott einen Traum, der sagte: ‚Ahmed, steh auf, du hast eine wundervolle Zukunft vor dir! Das Land braucht dich. Du gehst auf die Kandidatenliste und stellst dich mit den anderen 199 Kandidaten an. Du hast einen guten Charakter, du hast mich nie belogen, der Rest wird kommen und dein finanzielles Elend ist vorbei…. Du wirst in Luxus leben, mit der ganzen Familie.‘
Also sprach ich sofort mit meinen Nachbarn, meiner Familie und meinem Imam, um diese wunderbare Nachricht zu verbreiten.
Am Morgen des 10. März ging ich zur Registratur, gekleidet wie ein Ägypter in meiner kurzen Djelabya. Was habe ich da als Kandidaten gesehen!
Es gab sogar Frauen! Eine war in Niqab, also in Ordnung, aber die andere – – mir fehlen die Worte, um sie zu beschreiben. Sie trug ein rotes Kleid, die Beine leidlich bedeckt, mit einer europäischen Sonnenbrille – unter der ich einen impertinenten, nicht unterwürfigen Blick vermutete, schrecklich! Ihr kleiner Versuch, unsere frommen Regeln zu akzeptieren, indem sie einen kleinen seidenen Schal benutzte, der die Hälfte ihrer so schönen Haare bedeckte, konnte meine gerechtfertigten Eindrücke nicht ändern: Diese Frau ist gefährlich. Sie war ein Signal: des Beginns des Endes unseres Landes.
Glücklicherweise war ich da. Und ich sah einige Kandidaten, von denen alle sprachen: Abdel Moneim Aboul Foutouh, dieser Verräter, Salah Abou Ismail, dieser heilige Doktor, Amr Moussa, dieser korrupte Whiskey Trinkende, Ahmed Chafik, dieser Feloul, Handine Sabbahi, dieser Revolutionär…………….
Presse, Fernsehen, alle waren da. Journalisten haben Interviews geführt, natürlich auch mit mir. Ich wurde gefragt, ob ich ein politisches Programm hätte! Pff! Brauchen wir ein politisches Programm, um der Präsident unseres Landes zu werden? Ich habe die Debatten im Parlament im Fernsehen verfolgt und kann versichern, dass sie lebhaft waren, insbesondere, was die Verurteilung des Obersten Richters betrifft, der die Mitglieder ausländischer NGO unter Kaution von 300.000 Dollar pro Kopf freigelassen hat. Ich habe sogar den Eindruck, dass dieses Parlament von besonderer Qualität ist. Es gab diese Geschichte mit einem Parlamentarier, der – um seine von unserer Religion verbotene ästhetische Operation zu verschleiern, behauptete, dass er von Baltaghis einen Akt der Gewalt gegen seine Nase erlitten hätte. Zum Glück hat der Arzt gleich vor dem Parlament die Wahrheit erzählt. Al hamdullilah!
Und seit einiger Zeit wissen wir, dass es Kräfte gegen unsere guten Parlamentarier gibt, die versuchten, unser Land zu erschüttern: kein Oïl-Gas zehn Tage lang, bald kein Papier, und das zum Zeitpunkt der nationalen Schul- und Universitätsprüfungen, was kann alles passieren ohne einen Präsidenten, der all diese Leute im Auge behält? Zum Glück ist ein entfernter Cousin meiner Frau Mitglied des Parlaments, und er ist es, der immer darauf besteht, dass jede Sitzung mit dem großen Gebet des Korans beginnt. Das ist ein guter Anfang.
Warum wollen sie alle ein politisches Programm?
Ich hänge sehr an meiner Moschee, um meinen Imam mehrmals am Tag zu hören, und ich soll schon jetzt die Details unseres politischen Lebens mitteilen? Mein Imam ist sehr kultiviert, sehr gut ausgebildet. Er hat sogar einen guten Abschluss an der Sorbonne in Paris!
Wenn ich Präsident werde, rede ich ständig mit ihm, um zu wissen, was zu tun ist.
Was? Mein Frau ist schuld, sie hat mich zu früh geweckt. Ich bin sicher, ich habe den letzten Teil der göttlichen Ratschläge verpasst. Entschuldigen Sie, jetzt kann ich mich nur noch um dieses Projekt kümmern, das zu meinem wurde, also schlafe ich so viel wie möglich. Und träume von der Zukunft. Gott schütze uns vor all diesen schrecklichen Säkularisten und Liberalen, die uns durch den Rücktritt von der Verfassunggebenden Partei davon abhalten wollen, endlich ein Land zu haben, das richtig ist: mit einer Verfassung, die von der Scharia regiert wird, und einem Präsidenten wie mir mit gutem Willen.
Denn auch ich glaube, dass das ägyptische Parlament noch göttliche Ratschläge braucht, um der katastrophalen Situation des Landes, dem amerikanischen Druck oder den nutzlosen NGO zu begegnen! Die Armee, die meinen Brüdern versicherte hat, ihre Privilegien zu behalten, sollte nunmehr zufrieden sein und endlich unseren Islam herrschen lassen.
Al hamdullilah! Meine Brüder haben es verstanden, der verfassungsgebenden Versammlung 60 Vertreter aufzuzwingen, an deren Spitze unser geliebter Saad Al Katatni steht, der bereits Präsident unserer Volksversammlung ist.
Sie werden uns vor diesem schlechten tunesischen Weg bewahren, der die Scharia zugunsten eines zivilen unddemokratischen Staates aufgibt. Mit ihnen werde ich das Islamistische Regime von Ägypten (RIE) errichten!
Allah ist groß! » (31.03.2012)
Sie hatten Angst und dennoch durfte ich fotografieren
Februar 2011
L’ascenseur de Ahmed
Cara Antonella.
Je viens de recevoir une nouvelle lettre de Ahmed, adressée aux chers frères et sœurs (elle m’estaussi adressée, ce qui est vraiment bien étonnant). Il me semble qu’il ne va pas trop bien. Pourquoi ?
« Depuis le 10 mars et mon outing comme futur président de l’Egypte devant la presse nationale, je me suis retiré dans mon lit pour attendre la deuxième partie des conseils divins afin de savoir comment faire pour mobiliser 30000 signatures des électeurs dans 9 gouvernorats. Pas de chance. Depuis, toutes les nuits le bruit sous ma fenêtre, les chiens sauvages, les voisins, les chats, les bagarres et mon épouse. Surtout elle ! Pendant cinq semaines elle n’a pas cessé d’interrompre mon rapport onirique à Allah. A la fin, elle m’a fait une scène incroyable, elle criait au point que tous les voisins l’on entendu pendant une matinée. « Nous n’avons plus d’argent, les voisins se moquent de notre famille, mes beaux parents ne viennent plus à la maison, même l’Imam a plissé le front quand mon cher cousin Mahmoud a seulement mentionné ton nom », gueulait elle. Quoi ? Ça suffit ! Personne n’a compris ma bataille pour mon pays ! Alors j’ai décidé de le faire d’une autre manière. J’ai accepté un emploi dans une entreprise privée dont je ne peux pas dire le nom, elle est trop importante. Je suis devenu le chefmanager de l’ascenseur ! Les avantages sont évidents : Je ne bouge jamais, simplement la main etc’est très agréable, surtout quand il fait chaud – et j’écoute et j’apprends, parce que tous les candidats à la présidentielle y passent et essaient d’aller au dernier étage. Le dernier étage – c’est le rêve de tous les candidats. Mais pour y accéder – c’est une terrible épreuve….
Mon premier visiteur était mon cher frère Salah Abou Ismail. Je l’ai reconnu tout de suite grâce à sa barbe longue, son visage tout en rondeur, bien encadré par ses oreilles en évent, son front si intelligent et son sourire si accueillant.
Bizarre, au premier étage il a quitté l’ascenseur ! Puis, il est retourné en pleine colère. Jeté dehors de la liste des candidats ! Mon cher frère ; lui aussi victime d’une femme, de la mère cette fois ci, qui a accepté la nationalité américaine. Quelle injustice ! « Imbécile de moi-même », a-t-il crié, « c’était notre idéeen mars 2011 avec notre stupide campagne oui à la religion. Si j’avais su ce qu’il m’attend, je ne l’aurais jamais promue ! «
Plus tard arrivait Kairat El Shater, chef financier des Frères Musulmans, qui a toujours essayé de faire le bel homme cherchant à conquérir les vrais croyants, les vrais fidèles. En arrivant il était souriant et très décontracté, parce qu’il avait déjà entendu que son adversaire Ismail n’était pluscandidat. « Maintenant je vais avoir le soutien de tous les chers frères et sœurs », me disait-il en riant, « puisque je suis le seul candidat qui est soutenu de Allah. » Il tripotait son costume chic avec tendresse ; certainement de son époque anglaise à Londres ou de l’une de ses boutiques smartes du Caire. Tout à coup son portable sonna. Son visage devenait blême. L’ascenseur s’arrêta entre deux étages, était-ce le fait d’avoir grossi depuis son séjour britannique ou cette conversation téléphonique ? Toujours est-il que cela devenait d’être enfermer avec lui, Il criait, le visage plein de sueur : « Qui va sebattre maintenant contre la corruption ? Le Prophète m’a encouragé de dessiner un futur incroyable pour notre pays et maintenant on m’a mis de côté ! » J’ai osé lui rappeler qu’il avait été en prison pendant desannées et que c’était là la raison pour laquelle il ne pouvait plus se présenter, ainsi que l’établit notre loi égyptienne. Shater, fou de rage, hurlait que sa prison faisait partie des shuc (special hotel under control) et que Moubarak ne lui a jamais barré la route pour continuer son business.
Alhamdellulah – je soupirais encore quand le service technique m’a enfin libéré de sa présence. Je ne vais surtout pas raconter cette histoire à mon épouse qui m’a toujours dit que Shater était un corrompu impur.
Arrivait Aboul Foutouh, notre Erdogan égyptien. Bien sûr il pourrait lui aussi avoir notre soutien. Mais, c’est bizarre, j’ai un curieux sentiment. Il ne parviendra pas au dernier étage. Trop de langues l’appellent l’ex-frère musulman. Modéré ou pas, où est le bon vieux temps qui faisait que nos chers frères n’avaient pas besoin de quitter la maison mère pour des raisons opportunistes ? Je lui ai ouvert la porte au 5ième étage.
Redescendu, Mohamed Morsi me donnait un signe pour entrer dans l’ascenseur. Quelle confusion ! J’enétais encore avec Aboul Foutouh. Je ne sais plus que penser. Morsi quelque peu sans charisme était comme tombé du ciel, certainement avancé par les frères pour remplacer un Chater légalement fragilisé. Mais – entre nous soit dit, Morsi fait très américain ! Neuf ans aux Etats Unis ? Est-ce qu’il est vraiment un des nôtres ? Même s’il chante « L’islam est la solution », reste que le programme s’en tientà cette chanson. Je l’ai laissé quitter mon ascenseur au deuxième étage, par politesse.
A peine étais-je seul pour respirer un peu, Selim Al-Awwa était arrivé. Il a eu l’air très fatigué, eh bien, à 70ans, c’est normal. Il me regarda, essayant de sourire, il me demandait si j’avais un problème. Moi ? Un problème ? « Tu sais, mon ami, je peux toujours t’aider comme avocat, et je vois sur ton front, que tu fais parti des nôtres, n’est-ce pas ? » Je me suis senti honoré. On ne sait jamais, peut –être aurais-je besoin d’un avocat dans l’avenir ? Tout à coup l’ascenseur eut encore un problème technique ; on était depuis 15 minutes dans le noir, finalement notre service technique parvint à nous libérer au premier étage.
Etrange ! Tous ces candidats n’arriveront-ils jamais plus haut ? Est-ce ma faute ? Non !
Ahmed Chafiq, le chamelier du février 2011, frappait d’une façon impérieuse à la porte de l’ascenseur, ilétait déjà tard. Ce bruit impératif métallique, cela lui ressemblait bien. Ne porte-t-il pas une belle bague dont il n’hésite jamais à faire usage en la faisant sonner pour rappeler le monde à l’ordre ? Il ne mesaluait pas ou à peine, le regard orienté vers le 12ième étage. Au 6ième l’ascenseur craquait. Les chemins de Allah sont imprévisibles. J’avais juste encore le temps de respirer profondément et de me calmer, qu’arrive Amr Moussa, le feloul !
Comme d’habitude il a eu la chance de ne pas être viré de la liste des candidats, puisqu’il a quitté legouvernement de Moubarak en 2001, donc à l’heure. Il m’a fait un grand sourire libéral ! Quelle horreur !Je ne sais pas pourquoi de nombreux Egyptiens l’aiment bien. Parce qu’il est connu à l`étranger ? Et alors ? Moi, je suis connu à l`étranger ? Comment se fait-il qu’il ait eu tout de suite 30000 signatures et moi pas ? Nous sommes en Egypte quand même, c’est notre pays qui doit compter !Les autres pays n’ont pas à entrer dans la danse ! Il a dû sortir au11ième étage.
Au moment de boire finalement tranquillement mon premier thé, Adel Emam, réalisateur et acteur, étaitarrivé. Ça alors ! Il n’est toujours pas en prison ?
Pourtant, ce cher avocat frère avait tout fait pour que cet ignoble individu soit puni ! Je me souviens de son film tourné en 1994 « Terroristes » insultant notre Islam ! Mille fois j’ai interdit à mon épouse et à mes enfants de regarder ce film. Comme si tous les Salafistes étaient des terroristes ! C’est scandaleux. Il faut faire attention à l’éducation des jeunes. Ils ont trop ri depuis en le voyant. Je me souviens surtout de cette scène comme si c’était hier, celle où l`épouse du chef des Salafistes, en Niqab – c’est normal – est appelée pour murmurer une petite phrase, la tête baissée. Pourquoi s’énerver contre cette scène ? Je ne comprends pas. C’est déjà une preuve de tolérance qu’elle ait le droit de se faire voir, en noir – bien entendu – en présence d’un homme, serait-il un frère. J’ai regardé Adel Emam directement dans les yeux, lui demandant ce qu’il faisait ici. Il a eu l’air paniqué, répondant qu’il venait chercher un soutien contre les barbares qui s’en prennent à la culture. Ici ? J’ai éclaté de rire. Alors il est parti, très vite.
A 17 heures, j’ai fermé l’ascenseur. J’étais épuisé par toutes ces impressions et je voulais simplement une chose : Un bon repas à la maison et mon lit. Mais, au dernier moment, Hamdine Sabbahi, Khaled Ali, Hicham Al Bastawassi et Aboul- Ezz Al Hariri sont arrivés, bras dessus, bras dessous. Je ne pouvais pas en croire mes yeux ! La gauche était là ! Toujours ensemble, elle feint toujours que la victoire personnelle ne compte pas. Toujours ces horribles idées : bataille contre la corruption – laquelle ?? – soutien aux pauvres – comme si nous ne le faisions pas ! -, soutien au syndicalistes – on a vu où tout cela mène ainsi à Port Said en 2008 ! – reconstruction du système éducatif ? – attention ! Cela pourrait être dangereux ! –si l’enseignement de la Charia n’était pas prise en compte !! Bastawassi, qui est juge, a osé de dire : « L’Egypte ne portera jamais le turban de l’Iran, ni de l’Arabie saoudite. Elle restera un pays d’Islam modéré.»
Reste qu’avec ceux là je soupçonne que ce soient eux qui soient parvenus à mobiliser la Cour Constitutionnelle qui doit examiner le 6 mai prochain si notre bien aimé Parlement est vraiment légal, comme d’établir les règles pour la rédaction de la Constitution qui reste en panne et devrait fixer le rôle des forces armées, le statut religieux de notre pays et du rôle des forces politiques.
Après tout, j’ai pensé : Tout cela, mais pas avec moi ! Alors, l’ai fermé mon ascenseur. » (28.04.2012)
Hoffnung 2011
Mubarak ist definitiv weg
Direktübertragung vom Platz Tahrir – Kairo
Sieben goldene Regeln für einen nachhaltig optimierten Urlaub in Ägypten
Liebe Touristinnen! Liebe Touristen!
Ich, der sich per Position und Amt aufgerufen fühlt, den ständigen Nörgeleien einiger Mitbürger entgegen zu treten, – Nörgeleien, die dem Abbruch des Tourismus in Ägypten dienen sollen,- schreibe Ihnen heute einen Brief, der Sie aller Sorgen entledigen wird. Im Gegenteil: Diese sieben goldenen Regeln werden Sie ermutigen, weiterhin unverdrossen wie gewohnt Reisen in das Land der Pharaonen zu unternehmen.
1.) Sie sind eine Frau? Sie sollten verheiratet nach Ägypten reisen. Ordnen Sie Ihr Privatleben vorher, diese Reise wird Ihre Chance sein. Das moralische Auge der Salafisten und Muslimischen Bruderschaft ruht auf Ihrer Gesamtpersönlichkeit und verhilft Ihnen zu einer nie gekannten, harmonischen Lebensführung.
2.) Bereits am Flughafen in Kairo gilt: Bleiben Sie in respektvollem Abstand zum Gatten, bedecken Sie Ihre Haare sowie den Oberkörper. Ein unbedecktes weibliches Haupt wird gar nicht gern gesehen. Zeigen Sie öffentlich, dass Ihr Gatte der Herr im Hause ist. Den Blick halten Sie selbstverständlich auf den Boden gerichtet, kein kecker Ausruf oder gar taxierendes Suchen nach attraktiven männlichen Alternativen im Urlaub, bitte!Ihr Gatte wird begeistert sein. Diese unerwarteten Impulse werden Ihrer Ehe einen völlig neuen Grundtenor verschaffen.
3.) Vermutlich fahren Sie in eine der beiden Touristenstädtchen im Süden Ägyptens. Belasten Sie Ihre Ferien nicht mit dem Wissen um die aktuelle Situation dieses Landes. Das wird nicht weiter schwierig sein, denn vermutlich sprechen Sie ja kein Arabisch. Französische und englische Zeitungen gibt es in Ihrem Hotel nicht, was für ein Glück. Sie haben es sich verdient, einmal im Jahr nichts mit Politik oder gesellschaftlichen Problemen zu tun zu haben.
4.) Falls Sie Ausflüge in die berühmten Orte der ägyptischen Archäologie machen: Lassen Sie sich nicht vom Anblick der Militärs und übriger bewaffneter Menschen davon abhalten, in der Geschichte des Altertums zu schwelgen. Die Leute stehen auf Ihrer Seite. Und falls geschossen wird, sicherlich nicht auf Sie. Und: Bitte lachen Sie nicht über die neue Mode, die archaischen Brüste der Königinnen oder Göttinnen zu verhüllen. Das war doch wirklich einmal an der Zeit. Ordinär, diese Pharaone! Wir sollten auch in unseren Museen kritischer im Umgang mit der Darstellung des weiblichen Geschlechts werden.
5.) Sie wollen an den Strand? Baden? Hier müssen Sie umdenken. Sie trennen sich von Ihrem Gatten, denn Männlein und Weiblich sind am Strand getrennt. Sehen Sie es gelassen! Sie haben die einmalige Chance, einen wahrhaft interkulturellen Urlaub zu genießen. Und, ach ja, vergessen Sie nicht mit einem Niquab an den Strand zu gehen. Badeanzug ist out, Körperbedeckung ist angesagt. Immerhin können Sie Ihren Freundinnen von diesem tollen Erlebnis zu Hause berichten: Wie Frau sich in einem Niquab fühlt, wenn Sie schwimmen geht, – mit den schwarzen Klamotten, versteht sich. Im übrigen zeigt sich wieder einmal mehr, wie sehr man sich in diesem Land um den Schutz Ihrer Haut vor der sengenden Sonne Ägyptens sorgt.
Vielleicht sollte hier noch angemerkt werden, dass Sie angesichts der Schwere der wassergetränkten Kleider riskieren unterzugehen. Aber auch das ist kein Problem: Ein tapferer unterbezahlter Ägypter riskiert gern sein Leben für Sie. Und falls er es nicht schaffen sollte: Sorgen Sie sich nicht, es gibt keine ausgehungerten Haie Dank der fürsorglichen und umsichtigen Arbeit der industriellen Fischerei mehr.
6.) Sie wollen abends in die Bar? Man kommt Ihnen entgegen: Sämtliche Suchtmittel schaden Ihrer Gesundheit und Schönheit. Fruchtsäfte sind besser. Und Rauchen, das wissen wir alle, schadet der Gesundheit. Und endlich herrscht Ruhe abends im Hotel! Kein lästiger Bauchtanz mehr, bei dem Sie um die Treue Ihres Gatten fürchten mussten. Keine einschläfernde orientalische Musik mehr, das verspricht Entspannung total. Hingegen werden Sie zwischen Sonnenaufgang und –untergang mehrfach von lehrreichen, leider für unsere Sprachkompetenz nicht unbedingt zugänglichen, Kooran Lesungen akkustisch begleitet werden. Nach einer Woche werden Sie erste linguistische Fortschritte gemacht haben und können Ihren Freundinnen zumindest die Eingangsformel des Gebets wiederholen.
7.) Falls Sie in den Flitterwochen sein sollten: Bitte keine ungehörigen Küsse in der Öffentlichkeit. Sicherlich sind Sie auch der Meinung, dass Ihre erste große Liebe viel besser im Geheimen, in Ihrem Hotelzimmer praktiziert werden kann. Wie stimulierend und romantisch… Die Liebe gehört nur Ihnen und Ihrem Liebsten. Allenfalls ein leichtes Tätscheln unter dem Tisch, falls es der bärtige „Bruder“ mit wenigstens einer blauen Beule an der Stirn nicht sieht. Ansonsten riskieren Sie einen strengen Verweis auf die Sure XYZ. Vielleicht aber bedient Sie ein charmanter, chic und europäisch aussehender Angehöriger der Muslimischen Bruderschaft. Unsere Erfahrungen belegen, wie tolerant und offen, ja, gastfreundlich diese Herren mit Touristen umgehen. Nehmen Sie ein Foto mit ihm auf, welch wunderbare Urlaubserinnerung!
Schlussfolgerung: Fahren Sie in dieses wunderbare Land! Sie gehören damit nicht zur Spezies „homo touristicus“, sondern haben eindeutig eine hohe interkulturelle Kompetenz bewiesen. Und Sie werden jedes Jahr gleichermaßen willkommen sein, denn nur eins zählt: Ihr Geldbeutel. Schließlich muss das Land wieder aufgebaut werden nach all dem Theater mit diesen jungen Spinnern auf dem Tahrir Platz.
Immer der Ihre K. Buchois
p.s. Falls Sie bei der Besichtigung archäologischer Stätte auf Panzer stoßen: Fühlen Sie sich wie zu Hause! Sie kommen gerade aus Deutschland und wurden sicherlich von den Saudis geschickt. Mission: Aufrechterhaltung von Ruhe und Ordnung. Das ist doch wirklich beruhigend, – oder?